Vidéo: La Russie est-elle une menace ? Ukraine, Afrique, Moyen-Orient : bras de fer avec l'Occident (France 24)
Wagnergate: l'incroyable piège tendu aux mercenaires russes par l'Ukraine
C'est un palpitant roman d'espionnage en temps de Covid qui tourne désormais au scandale politique. Il commence en Ukraine pour se terminer de façon catastrophique à Minsk, et raconte l'histoire d'une fausse campagne de recrutement au sein d'une armée privée qui n'est même pas censée exister. Son nom: le Wagnergate. C'est du moins celui qu'ont choisi les médias ukrainiens depuis que l'affaire a été rendue publique cet automne. Le 17 novembre, au beau milieu d'une vicieuse guerre de propagande entre Kiev et Moscou et après un an d'enquête, le site d'investigation britannique Bellingcat, en collaboration avec le média indépendant russe The
. La Russie continue de déployer des troupes autour de l’Ukraine et sera prête pour une éventuelle « escalade » militaire fin janvier, a déclaré vendredi le ministre ukrainien de la Défense. Selon lui, environ 100 000 troupes russes pourraient participer à une éventuelle offensive. L’Ukraine veut rejoindre l’Otan pour être soutenue en cas d’attaque Pour apaiser les crispations, Moscou, qui nie toute offensive, réclame des « garanties sécuritaires » et notamment l’assurance que l’Otan ne va pas continuer à s’étendre vers l’est, avec une adhésion de l’Ukraine notamment. Kiev de son côté refuse catégoriquement d’abandonner un tel projet d’adhésion, formellement sur la table depuis 2008, mais resté dans les limbes. Adhérer à l’Otan signifierait que les autres pays de l’alliance, États-Unis en tête, seraient tenus d’intervenir militairement pour défendre l’Ukraine en cas d’agression. « Je rejette cette idée que nous devrions garantir quoi que ce soit à la Russie. J’insiste : c’est la Russie qui doit garantir qu’elle ne continuera pas son agression contre aucun pays », a assuré le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba. Le président russe Vladimir Poutine a critiqué, ce vendredi, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, l’utilisation par l’armée ukrainienne de drones militaires fournis par Ankara. Selon Poutine, l’utilisation par les forces de Kiev de drones armés de fabrication turque de type Bayraktar, qui ont notamment servi à effectuer un tir en octobre contre les séparatistes prorusses, relève d’une « provocation ». Vladimir Poutine a également souligné, lors de cette conversation téléphonique, la « nécessité pour Kiev d’abandonner toute tentative d’activités belliqueuses » dans l’Est de l’Ukraine, selon un communiqué du Kremlin. De son côté, l’Ukraine a prévenu qu’elle se tenait prête au combat. « Si Moscou décide d’envahir, l’Ukraine ripostera sans hésiter. Nous sommes déterminés à défendre notre territoire, explique Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie. Notre pays est devenu beaucoup plus résilient et notre armée est incomparablement plus forte qu’elle ne l’était en 2014. » L’est de l’Ukraine est depuis cette année-là, il y a sept ans, en proie à une guerre avec des séparatistes prorusses dont Moscou est largement considéré comme le parrain militaire et financier, malgré ses dénégations. Ce conflit, qui a fait plus de 13 000 morts, a éclaté peu après l’annexion par Moscou de la péninsule ukrainienne de Crimée.
Biden menace Poutine de sanctions « comme il n’en a jamais vu » en cas d’invasion de l’Ukraine .
La Russie est accusée de masser des soldats à sa frontière avec l’Ukraine en vue d’une invasion. La Maison-Blanche et le Quai d’Orsay ont mis en garde contre les conséquences diplomatiques et économiques d’une telle agression. « J’ai été très clair : si en effet il envahit l’Ukraine », il y aura des « conséquences économiques comme il n’en a jamais vu », a déclaré Joe Biden devant des journalistes à la Maison-Blanche, au lendemain d’un entretien de deux heures avec Vladimir Poutine.