MondeProcès des indépendantistes catalans : ce qu'il faut savoir
Manuel Valls accepte de manifester avec la droite et l'extrême-droite en Espagne
Candidat à la mairie de Barcelone, il défilera "sans complexe" avec la droite et l'extrême droite ce dimanche. © Copyright 2019, L'Obs Manuel Valls à Barcelone, le 26 septembre 2018. "Sans dilemme, ni complexe". L'ancien Premier ministre français a confirmé sa présence ce dimanche après-midi dans un cortège initié par la droite et l'extrême-droite espagnole contre le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez, critiqué pour son dialogue avec les indépendantistes catalans.
Le procès des indépendantistes catalans s’ouvre ce mardi 12 février. Accusés, peines requises, chefs d’accusation, accusateurs: voici ce qu ’ il faut savoir sur le procès de douze dirigeants indépendantistes catalans pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en octobre
FOCUS - L 'exécutif catalan l 'assure : le référendum sur l 'indépendance de la région, pourtant déclaré illégal, aura bien lieu le 1er octobre. Difficile, en réalité, de savoir à quoi ressemblera cette journée de vote. Le plus probable, à l 'heure actuelle, serait que certains électeurs catalans se déplacent mais
C'est un procès très attendu qui s'ouvrira le 12 février à Madrid. Douze dirigeants indépendantistes à l’origine de la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017 sont poursuivis pour rébellion et détournement de fonds.

• Les 12 protagonistes
Ils risquent entre sept et vingt-cinq ans de prison. L'ancien vice-président catalan Oriol Junqueras jugé pour rébellion et détournement de fonds risque la peine la plus lourde. Sur le banc des accusés figurent également onze autres dirigeants séparatistes : des membres de son exécutif, deux dirigeants de puissantes associations indépendantistes et l'ex-dirigeante du parlement catalan, Carme Forcadell.
Valls refuse de poser avec l’extrême droite lors d’une manifestation en Espagne
Le candidat à la mairie de Barcelone était présent aux côtés des libéraux de Ciudadanos à une manifestation rejointe par l’extrême droite espagnole. © OSCAR DEL POZO/AFP Manuel Valls à Madrid pour manifester contre le gouvernement Sanchez. Aux cris de « Sanchez démission », la droite et l’extrême droite espagnole ont mobilisé dimanche à Madrid plusieurs dizaines de milliers de personnes dans une démonstration de force contre le chef du gouvernement socialiste espagnol, accusé d’avoir « trahi » l’Espagne en dialoguant avec les indépendantistes catalans.
Le 12 février prochain à Madrid, 12 indépendantistes vont être jugés notamment pour rébellion. Ils risquent entre 7 et 25 ans de prison pour rébellion à Accusés, peines requises, chefs d'accusation, accusateurs: voici ce qu ' il faut savoir sur le procès de douze dirigeants indépendantistes catalans
Le procès de douze dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017 s'ouvrira le 12 février à Madrid et l 'ancien chef du gouvernement "C'est le procès le plus important que nous ayons connu en démocratie", a affirmé vendredi le président de la

Ils sont accusés d’avoir joué un rôle clef dans l'organisation du référendum d'autodétermination du 1er octobre 2017 interdit par la justice et dans la brève déclaration d'indépendance du 27 octobre 2017. À l’époque, le gouvernement espagnol dirigé par le conservateur Mariano Rajoy avait suspendu l'autonomie de la Catalogne, dissous le parlement et le gouvernement de Carles Puigdemont.
L’ancien président catalan, figure principale de la tentative de sécession, sera le grand absent du procès. Il avait quitté l'Espagne pour la Belgique afin d'échapper aux poursuites judiciaires après la déclaration unilatérale d'indépendance.
Des centaines de témoins sont prévus, dont l'ancien chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, sa vice-présidente Soraya Sáenz de Santamaria, ou le président du Pays basque Iñigo Urkullu, qui avait servi de médiateur entre Barcelone et Madrid au moment des tensions.
Espagne: «Je n'étais pas à côté de l'extrême droite», Valls a participé à la manifestation contre le chef du gouvernement socialiste
L'ancien Premier ministre français a participé dimanche à la manifestation contre le chef du gouvernement socialiste espagnol, convoquée par la droite et l'extrême droite © OSCAR DEL POZO / AFP Manuel Valls participe à la manifestation convoquée à Madrid par le PP et les libéraux de Ciudadanos, auxquels s'est joint le parti d'extrême droite Vox, le 10 février 2019.
Le procès de douze dirigeants catalans pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017, qui débute mardi devant la Cour suprême espagnole, sera une bataille judiciaire mais aussi médiatique entre Madrid et les indépendantistes sous les yeux du monde entier. «Nous devons faire de ce
Le procès de douze dirigeants catalans pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017, qui débute mardi devant la Cour suprême espagnole, sera une bataille judiciaire mais aussi médiatique entre Madrid et les indépendantistes sous les yeux du monde entier.
• Y-a-t-il eu violence ?
C’est la question fondamentale sur laquelle les juges auront à trancher : y a-t-il eu violence lors de la tentative des indépendantistes de séparer la région de l'Espagne ? "Une des questions centrales du procès sera de savoir si ce qui est arrivé peut être considéré comme de la violence", a estimé Carlos Lesmes, président de la Cour suprême qui jugera l'affaire. L'existence d'un "soulèvement violent" est en effet une condition indispensable de la rébellion, le délit le plus grave dont sont accusés neuf protagonistes.
Les indépendantistes soutiennent que la seule violence a été celle des policiers envoyés par Madrid en Catalogne pour empêcher la tenue du référendum le 1er octobre. Mais pour le parquet, les séparatistes "envisageaient l'utilisation de tous les moyens nécessaires pour atteindre leur objectif, y compris […] la violence nécessaire pour assurer le résultat criminel recherché".
Espagne: le président du Barça trouve "injuste" le procès des dirigeants catalans
Le président du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu a qualifié d'"injuste" le procès de douze dirigeants indépendantistes catalans pour la tentative de sécession d'octobre 2017, qui s'est ouvert mardi à Madrid, réaffirmant la position du club blaugrana en faveur d'une issue politique. "C'est un procès injuste qui se déroule dans un cadre judiciaire alors que le Barça avait milité à l'époque pour une solution dans un cadre politique", a déclaré Bartomeu lors de la remise d'un prix journalistique dans l'auditorium du Camp Nou, à Barcelone.
"C'est le procès le plus important que nous ayons connu en démocratie", a affirmé vendredi le président de la Cour suprême qui jugera l 'affaire, Carlos Président catalan au moment des faits, Carles Puigdemont sera le grand absent de ce procès . Il avait quitté l 'Espagne pour la Belgique afin
Sis à Madrid, le TSJ a le pouvoir de dissoudre des partis, de relever des élus, des ministres, voire le président du gouvernement, et des cadres de l ’administration publique de leurs fonctions. Le Tribunal Suprême de Justice - infographie LIndépendant.
• Un procès historique et politique
"C'est le procès le plus important que nous ayons connu en démocratie", a affirmé Carlos Lesmes. Retransmis dans son intégralité à la télévision espagnole, il devrait durer "environ trois mois". Plus de 600 journalistes de 150 médias ont été accrédités pour le couvrir.
Pour les séparatistes qui revendiquent le caractère pacifique de leur mouvement et dénoncent les longs mois passés en détention provisoire par neuf des accusés, ce procès est "une farce". "Nous sommes face à une stratégie préméditée pour liquider l'expression et la volonté démocratiques des Catalans", a dénoncé le président indépendantiste de la Catalogne, Quim Torra.
De son côté, Jordi Cuixart, le président de l’association indépendantiste catalane Omnium Cultural, interrogé par le journal Le Monde fin janvier avant qu'il ne soit transféré vers une prison madrilène, tente de donner à l'événement une portée politique. "La prison est une chance de rendre visibles les restrictions des droits et libertés qui existent en Espagne, assure-t-il. Ce procès sera un haut-parleur."
L'Espagne s'achemine vers des élections anticipées
Le Parlement espagnol a rejeté dans un vote à la mi-journée le projet de budget 2019 du gouvernement Sanchez. Le socialiste avait besoin du soutien des indépendantistes catalans qui avaient annoncé qu'ils voteraient contre. Des élections pourraient alors être convoquées en avril. Sur les 350 parlemenaires 191 ont soutenu les amendements destinés à bloquer le projet de budget. Les partis indépendantistes catalans ERC et PDeCAT ont voté avec Ciudadanos et le Parti populaire (droite). Peu avant le vote, le PDCAT avait prévenu qu'il ne voterait par le projet de budget 2019 préparé par le gouvernement de Pedro Sanchez.
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"Ce sera un procès avec toutes les garanties possibles, nous sommes un État de droit", lui a répondu la porte-parole du gouvernement central, Isabel Celaá. Carlos Lesmes a, quant à lui, dénoncé "une grande campagne pour discréditer l'institution judiciaire espagnole". Et d'ajouter qu'il régnait une "énorme pluralité idéologique" parmi les sept magistrats qui jugeront l'affaire.
• Manifestations et grève
Des associations et partis indépendantistes catalans ont prévu de se mobiliser dans les rues de plusieurs villes catalanes dès le premier jour du procès. Le 16 février, une grande manifestation est prévue à Barcelone avec pour mot d'ordre : "l'autodétermination n'est pas un délit".
Une "grève générale" est également prévue en Catalogne le 21 février et une manifestation à Madrid le 16 mars. Leur porte-parole, l'ancien élu d'extrême gauche indépendantiste David Fernandez, a fustigé "un procès contre le peuple catalan", incitant à "sortir dans la rue de manière massive et régulière".
• La question indépendantiste au centre du débat
Le procès devrait avoir des répercussions sur la scène politique espagnole. D’autant que le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez a besoin de l’appui des indépendantistes pour faire voter son projet de loi de budget 2019. Selon un sondage de l'Institut de sciences politiques Socials (ICPS) de l’Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), 44,4 % des Catalans pensent que le processus d’émancipation de la Catalogne aboutira sur une plus grande autonomie de la région plutôt que sur l'indépendance.
Espagne : le pari perdu de Pedro Sánchez
Le chef du gouvernement socialiste, arrivé au pouvoir à la faveur d'une alliance parlementaire fragile, s'est vu retoquer son budget par la Chambre des députés ce mercredi, le poussant à convoquer des législatives anticipées. Empêtré dans un grand procès contre 12 leaders séparatistes catalans, il pourrait perdre sa majorité, et donc son siège. Le funambuliste Pedro Sánchez a fini par perdre pied. Celui qui avait accédé au pouvoir en juin 2018
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Avant de réaliser cette percée électorale, Vox s’était fait connaître en octobre 2017 en première ligne des manifestations barcelonaises pro-unité de l ’Espagne. Une tête d’affiche partagée avec le Partido popular, Ciudadanos, la Societat civil catalana et… l ’invité surprise Manuel Valls.
AUSSI SUR MSN: Manuel Valls défile avec la droite espagnole : «Il faut défendre la constitution espagnole»
Espagne: 200000 manifestants à Barcelone contre le procès des indépendantistes.
Deux cent mille personnes, selon la police, ont manifesté samedi à Barcelone contre le procès de douze dirigeants indépendantistes pour la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017. Avec notre correspondante à Barcelone, Elise Gazengel Les indépendantistes catalans se sont une nouvelle fois réunis en masse ce samedi à Barcelone. Tout au long de la Gran Via, sur plus d’un kilomètre, ils étaient 200 000, selon la police locale, à manifester sous le slogan « l’autodétermination n’est pas un délit ».
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