Attentat de Nice : qui est l'assaillant?
L'homme qui a mené l'attaque terroriste dans la basilique Notre-Dame de Nice jeudi matin est un Tunisien de 21 ans. © REUTERS/Eric Gaillard/Pool Quelques heures après l'attentat de Nice, le profil de l'assaillant se précise. Ce dernier a été appréhendé par la police municipale de la ville après avoir tué deux femmes et un homme au couteau au sein de la basilique Notre-Dame de Nice. Selon les informations de Paris Match, le suspect est un Tunisien de 21 ans qui est récemment arrivé en France. D'après une source de l'AFP, il serait arrivé en Europe par Lampedusa, en Italie, fin septembre.
La famille en Tunisie de l'auteur présumé de l'attentat meurtrier de Nice le décrit comme un jeune homme qui s'est isolé et tourné vers la religion depuis deux ans.
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En Tunisie : Gamra, la mère de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
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Attaque au couteau à Nice : le point sur l'enquête
Trois personnes ont été tuées jeudi, dont au moins deux égorgées, à l'intérieur de la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption lors d'une attaque au couteau.
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En Tunisie : Gamra, la mère de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
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Attaque au couteau à Nice: ce que l'on sait
Trois personnes ont été tuées jeudi dans une attaque au couteau à la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice (Sud-Est) par un jeune Tunisien fraîchement arrivé en Europe. Selon le procureur antiterroriste français et une source au ministère de l'Intérieur italien, il est arrivé clandestinement en Europe par l'île italienne de Lampedusa le 20 septembre. Il aurait débarqué sur le continent, à Bari, dans le Sud de l'Italie, le 9 octobre, a expliqué M. Ricard. Il aurait à ce moment-là reçu un ordre de quitter le territoire italien dans les sept jours, selon la source italienne.
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La famille en Tunisie de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
La famille en Tunisie de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
Après le choc de l'attentat de Nice, le profil du meurtrier se précise
Né dans une famille nombreuse, Brahim Issaoui, 21 ans, vivait avec ses parents dans un quartier populaire de Sfax, en Tunisie. © Fethi Belaid / AFP Yassine, le frère de l'assaillant de Nice Brahim Issaoui, montre une photo devant la maison familiale à Sfax, en Tunisie, le 30 octobre 2020 Au lendemain de l'attentat djihadiste contre une église de Nice, le profil de l'agresseur et des trois victimes de cette attaque au couteau se précise, tandis que le gouvernement français renforce la surveillance du territoire, des lieux de culte aux établissement scolaires.
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Portrait de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
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Attentat de Vienne. Identité de l’assaillant, perquisitions, arrestations… Le point sur l’enquête
L’enquête se poursuit pour déterminer le parcours de l’assaillant abattu par la police dans l’attentat de Vienne du 2 novembre, revendiqué par l’État Islamique. Le ministre de l’Intérieur a esquissé, mardi, le portrait de l’attaquant. Les enquêteurs autrichiens tentaient mardi soir de retracer le macabre parcours de l’assaillant de l’attentat de Vienne, revendiqué par l’État islamique. Cette première attaque islamiste en Autriche a été perpétrée par un jeune Autrichien de 20 ans, originaire de Macédoine du Nord, qui a réussi à tromper le programme de « déradicalisation ».
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En Tunisie : Gamra, la mère de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
En Tunisie : Gamra, la mère de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
Attentat de Nice : un mineur de 17 ans placé en garde à vue
L'enquête sur l'attentat de Notre-Dame de Nice progresse : un mineur de 17 ans a été placé mercredi en garde à vue mercredi. Ce mineur, interpellé en Seine-Saint-Denis, est soupçonné d'avoir été en contact par messagerie avec l'assaillant tunisien, Brahim Aouissaoui. Un jeune homme âgé de 17 ans a été placé mercredi en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque au couteau dans la basilique Notre-Dame de Nice, qui a fait trois morts la semaine dernière, alors que l'assaillant blessé lors de son interpellation a vu son état de santé se dégrader.
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La famille en Tunisie de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
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Attentat à Nice : Christian Estrosi veut la suspension des accords de Schengen
Le maire de Nice demande aussi que les réfugiés se voient retirer leur statut protecteur « en cas de délit » © Laurent VU/SIPA Christian Estrosi lors de l'hommage aux victimes de l'attentat, à Nice le 1er novembre 2020. CONTROLE - Le maire de Nice demande aussi que les réfugiés se voient retirer leur statut protecteur « en cas de délit » Après le temps du recueillement, voici celui des propositions. A la suite de l’attentat qui a fait trois morts dans une basilique à Nice, son maire, Christian Estrosi, réclame ce jeudi la suspension des accords Schengen.
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La famille en Tunisie de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
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Attentat à Nice : La garde à vue d’un mineur de 17 ans levée
Le mineur de 17 ans avait été interpellé mercredi après-midi en Seine-Saint-Denis dans l’enquête sur l’attaque mortelle au couteau dans la basilique de Nice (Alpes-Maritimes) © SYSPEO/SIPA Un militaire de l'operation Sentinelle face à la basilique Notre-Dame de l'Assomption, à Nice, le 3 novembre 2020 ENQUETE - Le mineur de 17 ans avait été interpellé mercredi après-midi en Seine-Saint-Denis dans l’enquête sur l’attaque mortelle au couteau dans la basilique de Nice (Alpes-Maritimes) La garde à vue d’un mineur de 17 ans, soupçonné d’avoir été en contact par messagerie avec Brahim Aouissaoui, l’auteur de l'at
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La famille en Tunisie de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
La famille en Tunisie de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
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En Tunisie : Gamra, la mère de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
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La famille en Tunisie de Brahim Aouissaoui, principal suspect de l'attaque perpétrée à Nice le 29 octobre 2020
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La famille en Tunisie de l'auteur présumé de l'attentat meurtrier de Nice survenu le 29 octobre 2020 le décrit comme un jeune homme qui s'est isolé et tourné vers la religion depuis deux ans, mais peine à croire qu'il a tué trois personnes dans une église. "Ce n'est pas normal", répète vendredi à l'AFP son frère Yassine, disant ne pas comprendre comment Brahim Aouissaoui, âgé d'à peine 21 ans, pourrait en être arrivé là.
Né dans une famille modeste comptant huit filles et trois fils, Brahim Aouissaoui habitait avec ses parents dans une maison simple, sur une rue défoncée d'un quartier populaire à la périphérie de la ville côtière de Sfax, dans le centre de la Tunisie. Selon les autorités tunisiennes, le jeune homme n'était pas fiché pour terrorisme. Mais il "a des antécédents judiciaires de droit commun, de violence et de drogue", selon Mohsen Dali, substitut du procureur général au tribunal de première instance de Tunis. "Il a quitté le pays clandestinement le 14 septembre".
A lire : Attentat de Nice : deux nouvelles interpellations
Brahim Aouissaoui a appelé sa famille mercredi soir en leur annonçant qu'il venait d'arriver en France, en provenance d'Italie, où il a travaillé à la récolte des olives avec un cousina, après une traversée en Méditerranée il y a un mois et demi. "Il a dit que la France c'est mieux pour le travail et en Italie il y a trop de monde", dit Yassine. Sa mère, Gamra, en pleurs, tient dans les mains la photo de son fils en sweat à capuche blanc.
"Quelqu'un derrière"
Elle raconte qu'il avait décroché de l'école en première année de collège, puis "il a travaillé dans la réparation des motos". Après avoir mis de l'argent de côté, il avait lancé un petit débit d'essence informel, comme on en trouve dans de nombreuses localités de Tunisie. "Je lui ai dit de louer une petite échoppe avec ces 1.100 à 1.200 dinars (environ 400 euros) afin de pouvoir travailler. Il m'a dit qu'il voulait faire un cabanon pour vendre de l'essence". "Depuis près deux ans" il s'est isolé et avait commencé "à faire la prière", ajoute-t-elle. "Il allait du travail à la maison, ne sortait pas et ne se mélangeait pas avec les autres."
Avant cela, il rentrait souvent ivre le soir. "Il buvait de l'alcool et consommait de la drogue. Je lui disais "nous sommes nécessiteux, et toi tu gaspilles de l'argent?" Il répondait "si Dieu le veut, il va m'orienter vers le bon chemin, ça me regarde"." Mais ce changement n'explique pas qu'il ait pu devenir un meurtrier, souligne sa soeur, Aïda, incrédule. "Nous sommes une famille modeste, mais notre frère ne tue pas, ce n'est pas un terroriste, ce n'est pas un extrémiste, nous voulons que vous nous aidiez à découvrir la vérité", dit-elle en s'adressant "aux familles des victimes". "Si vraiment c'est lui qui a fait ça, c'est qu'il y a quelqu'un derrière lui", ajoute-t-elle.
"Nous sommes tous contre le terrorisme"
"Toute la famille est choquée! Nous sommes tous contre le terrorisme et nous nous sentons déshonorés par ces actes!", martèle un cousin, Kaies Aouissaoui. Brahim Aouissaoui avait déjà tenté la traversée périlleuse de la Méditerranée pour l'Italie, en vain. Il n'avait pas prévenu ses proches de son dernier départ, selon son frère. Le jeune homme est soupçonné d'avoir tué avec un couteau trois personnes jeudi dans une église à Nice (sud-est), et a été grièvement blessé et hospitalisé, selon la justice française. Tunis a condamné l'attentat et lancé une enquête.
Les départs de Tunisie vers l'Italie se sont accélérés sous l'effet conjugué de la pandémie de Covid-19, qui a fait flamber le chômage, et de la crise politique. La Tunisie, où la dictature avait strictement contrôlé la pratique de l'islam, a fait face à une montée de l'islam radical après la révolution de 2011 et à une vague d'attentats jihadistes en 2015. Mais la situation sécuritaire s'est nettement améliorée. Un débat animé sur la liberté d'expression, valeur ancrée en Tunisie depuis 2011, s'est engagé récemment dans le pays après les déclarations du président français Emmanuel Macron défendant les caricatures du prophète Mahomet, des propos dénoncés par des manifestants dans plusieurs pays arabes et musulmans.
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